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Histoire

 

Issigeac est essentiellement un bourg médiéval.

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La voie romaine reliant Agen (Aginum) à Périgueux (Vésuna) par Eysses (Exidium) passait par Issigeac comme le montre un milliaire trouvé au sud de la commune et attribué à César. Au IVe siècle de notre ère, il existait une villa gallo et on peut affirmer paélo-romaine dont la partie balnéaire a été retrouvée en 1994, à l'occasion de travaux de voirie. Cet édifice était orné de mosaïques, d'éléments décoratifs en stuc. Une nécropole mérovingienne s'implanta sur le site même de la villa, ruinée lors des invasions barbares.

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La première mention écrite d'Issigeac date de 1008 et concerne l'église Saint-Martin. En 1153, les textes mentionnent le monastère, qui dépendait de la grande abbaye de Sarlat. Durant le XIIIe siècle, la cité se blottit à l'intérieur de remparts, afin de se protéger des combats de la Guerre de Cent Ans.

Cette seigneurie dépendait des seigneurs de Bergerac, mais très vite, les doyens (responsables de la communauté de moines) accaparèrent les droits féodaux, et devinrent seigneurs spirituels et temporels de la juridiction d'Issigeac.

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Des coutumes (« Charte de privilèges ») furent rédigées en 1298 grâce à un accord entre, d'une part, Raymond Barrière, doyen et seigneur d'Issigeac, et Bernard, abbé et seigneur de Sarlat, dont dépendaient le couvent et la seigneurie d'Issigeac, et les habitants de la ville, d'autre part4.

En 1318, l'abbaye d'Issigeac est réduite en doyenné et ses revenus sont réunis à la mense épiscopale du nouvel évêché de Sarlat.

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En 1351, Issigeac fut rattaché aux biens de l'évêché de Sarlat : dès lors, Issigeac devint une résidence des prélats de Sarlat. L'église actuelle fut construite au xvie siècle par l'évêque de Sarlat, Armand de Gontaut-Biron. Mais bientôt, la cité souffrit beaucoup des Guerres de Religion. Le château et l'église furent en partie détruits, et la cité ne retrouva son calme qu'au xviie siècle. L'église et l'actuel château furent reconstruits sous l'épiscopat de François III de Salignac de Lamothe-Fénelon. C'est à cette même époque que Fénelon, célèbre écrivain, résida chez son oncle dans ce château.

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En 1789, la cité rédigea son cahier de doléances et connut pendant tout le XIXe siècle de nombreux changements, heureusement sans trop d'effets sur l'architecture du bourg. Malgré un regain d'activités au siècle dernier, la cité s'endormit au début du XXe siècle, ce qui la préserva des grands travaux de réaménagements urbains.

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